lyrics
Quand ce ne sont plus les mots mais le silence qui tue…
J’appelle ça une histoire qui finit mal.
Et comme toutes les histoires qui finissent mal,
Mon histoire commence…par la fin.
Ça fait maintenant six mois qu’elle est partie,
Et je dois dire que j’ai vraiment peine à retrouver le sourire
Et je maudis les mots rassurants de ceux
Qui jurent sur leur mère que c’est cool, que je vais m’en sortir
Ce qu’ils ne savent pas c’est que j’en ai pas envie
Parce que j’ai mal, je crève, je m’enfonce et j’aime ça, ouais
J’ai pris goût à la douleur et j’ai plus peur de me brûler
Je sombre toujours un peu plus dans l’obscurité
Chaque putain d’instant a sa vérité,
Mon cœur est seul face au passé, face à la douleur qui l’oppresse
Est-ce que c’est loin l’amour ?
Est-ce que toutes les relations ne sont que simulacre et s’achèvent dans la solitude ?
Ça fait maintenant six mois qu’elle est partie
Et si pour les gens je suis libre, face à moi-même je suis triste.
Six mois que mon cœur est en sursis
Et si côté cour je survis, côté jardin je dérive
Quand la vérité plie sous le poids des non-dits,
Quand on apprend que même les sentiments ont un prix,
Quand aucun des deux ne veut faire son mea-culpa
Quand on voudrait tous verser des larmes, mais elles ne coulent pas
Quand ce ne sont plus les mots mais le silence qui tue,
Quand l’amour tue et l’amertume se mue en vertu
C’est que le cœur n’a pas de parole,
Si près de nous il y a la haine
Les mots d’amour n’engagent que ceux qui les retiennent
Ça fait maintenant trois jours que le téléphone saigne,
Ça fait maintenant trois jours qu’elle est partie.
La vérité fait mal à voir, elle ne m’aime plus je crois
Et moi peut-être que je me suis perdu dans quelque ailleurs
Perdu dans la chair et dans les soirées chic,
Perdu dans la peine, perdu dans le mutisme,
Perdu dans le réversible,
En bref perdu dans la routine
Et de l’autre côté de ce putain de miroir je la vois, elle
Les mêmes défauts, les mêmes lacunes,
Le même passé ancré,
Le même livre sur lequel sont écrits ces mots d’amour à l’encre passée.
Faut que je me souvienne de les oublier,
Car en amour il faut savoir ignorer
D’ailleurs je tarde à être en avance dans ce domaine
Faut jamais dire toujours mais ça fait trois jours que le téléphone saigne.
Quand la vérité plie sous le poids des non-dits,
Quand on apprend que même les sentiments ont un prix,
Quand aucun des deux ne veut faire son mea-culpa
Quand on voudrait tous verser des larmes, mais elles ne coulent pas
Quand ce ne sont plus les mots mais le silence qui tue,
Quand l’amour tue et l’amertume se mue en vertu
C’est que le cœur n’a pas de parole,
Si près de nous il y a la haine
Les mots d’amour n’engagent que ceux qui les retiennent
Ça fait maintenant deux heures que je plane, deux heures que je rêve,
Deux heures que ce mouvement est immobile
Elle n’est pas de celles qui s’en vont ou qui n’arrivent jamais
Elle est de celles à qui l’ont promet
Son regard me l’a dit, sa gestuelle me l’a dicté
Son corps me l’a transmis et ses lèvres me l’ont montré
Ça fait maintenant deux heures que je sais que ça va le faire,
La nuit commence à peine, mais j’aimerais déjà revenir en arrière…
credits
license
all rights reserved