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Les esprits clairs voient dans le noir

by Mihuma

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1.
Là-bas 03:41
Là-bas il y a la plaine sous laquelle Les kilos de ciment se comptent par centaines et puis, La verdure se fait rare, Des volutes de fumée s’échappent dans le soir. Là-bas il n’y a pas foule En terrain inhospitalier les pensées se bousculent Et même le soleil ne s’attarde pas Là-bas, le train passe mais ne s’arrête pas. Et nous on marche en sens inverse On n’en a rien à battre, on bat le pavé pour le détruire. Là-bas c’est pas chez nous, de toute façon on n’est chez nous nulle part, ça veut dire qu’on est chez nous partout. Viens ! On n’est peut-être pas nombreux, mais on respire, La rage au ventre et l’amour en bandoulière Et on avance, on avance, et on avancera De la première seconde à la dernière. Là-bas le désert avance lentement Les rapaces et les chiens rôdent dans la Valley (avaler) Des couleuvres, des chapeaux comestibles, Des peines de taule incompressibles Les charognes pourrissent au soleil, Et l’ombre plane sur les doutes. Tout le monde à l’Ouest ! Là-bas le brûlant s’y lève Toujours après la lune tardive et inutile. Le saloon devient mal fréquenté, De moins en moins de monde en sens inverse, La diligence est devenue un taxi, Et le chaman est parti. Allez, organisons une pendaison De toute façon jamais le calumet nous ne partagerons Alors invoquons les esprits et le feu Et là-bas sera beau, et là-bas sera propre, et là-bas sera mieux.
2.
Le soleil nous a quittés laissant place à une nuit sans lune Et l’ombre d’un doute plane sur mes certitudes C’est vrai, et si le temps me manquait ? Et si la vie nous rattrapait sans que j’aie eu l’occasion de leur dire ? Serais-je contraint de traverser les âges ? Combien de morts devrais-je souffrir afin que tout le monde sache ? Enfin, si ma plume se perdait Est-ce que les femmes et les alcools apaiseraient mes souffrances ? Triste réconfort, bonheur fugitif, putain qu’est-ce qu’on est ? Où est-ce qu’on va si on ne laisse rien à la vie ? De l’amour en silicone ? Des baisers clonés ? On aura l’air de quoi devant l’Eternité ? Et moi je me réveille chaque matin Pour m’en aller crever dans ce taf de merde en me persuadant que j’ai un destin Parce que je ne veux pas finir seul, noyé dans ma pisse En me répétant : « J’aurais voulu être un artiste » Je me sens triste et ivre, j’ai rien trouvé dans les livres Aucun remède contre la Mort il faut que quelqu’un m’aide M’accrocher au futur c’est tout ce que je sais faire Avec épater la galerie et éviter l’enfer Dans mon cœur se mélangent le rouge et le noir L’Amour et la Mort, la Passion et l’Oubli Il a la couleur écarlate, Et au bord de nos mémoires avant la fin nous devrons nous souvenir Que nous sommes des soldats, que dehors c’est la guerre, Que la nature est toute-puissante, qu’au mieux, nous ne laisserons qu’une trace Nous devrons nous souvenir que la musique ne nous appartient pas Mais qu’on ne s’inclinera que devant qui on voudra Rappelons nous nos rires et nos doutes, Ou bien nous conclurons avant que la vie nous tue : « Le soleil nous a quittés laissant place à une nuit sans lune, Et moi j’ai tout compris, mais je n’ai rien su »
3.
Quand ce ne sont plus les mots mais le silence qui tue… J’appelle ça une histoire qui finit mal. Et comme toutes les histoires qui finissent mal, Mon histoire commence…par la fin. Ça fait maintenant six mois qu’elle est partie, Et je dois dire que j’ai vraiment peine à retrouver le sourire Et je maudis les mots rassurants de ceux Qui jurent sur leur mère que c’est cool, que je vais m’en sortir Ce qu’ils ne savent pas c’est que j’en ai pas envie Parce que j’ai mal, je crève, je m’enfonce et j’aime ça, ouais J’ai pris goût à la douleur et j’ai plus peur de me brûler Je sombre toujours un peu plus dans l’obscurité Chaque putain d’instant a sa vérité, Mon cœur est seul face au passé, face à la douleur qui l’oppresse Est-ce que c’est loin l’amour ? Est-ce que toutes les relations ne sont que simulacre et s’achèvent dans la solitude ? Ça fait maintenant six mois qu’elle est partie Et si pour les gens je suis libre, face à moi-même je suis triste. Six mois que mon cœur est en sursis Et si côté cour je survis, côté jardin je dérive Quand la vérité plie sous le poids des non-dits, Quand on apprend que même les sentiments ont un prix, Quand aucun des deux ne veut faire son mea-culpa Quand on voudrait tous verser des larmes, mais elles ne coulent pas Quand ce ne sont plus les mots mais le silence qui tue, Quand l’amour tue et l’amertume se mue en vertu C’est que le cœur n’a pas de parole, Si près de nous il y a la haine Les mots d’amour n’engagent que ceux qui les retiennent Ça fait maintenant trois jours que le téléphone saigne, Ça fait maintenant trois jours qu’elle est partie. La vérité fait mal à voir, elle ne m’aime plus je crois Et moi peut-être que je me suis perdu dans quelque ailleurs Perdu dans la chair et dans les soirées chic, Perdu dans la peine, perdu dans le mutisme, Perdu dans le réversible, En bref perdu dans la routine Et de l’autre côté de ce putain de miroir je la vois, elle Les mêmes défauts, les mêmes lacunes, Le même passé ancré, Le même livre sur lequel sont écrits ces mots d’amour à l’encre passée. Faut que je me souvienne de les oublier, Car en amour il faut savoir ignorer D’ailleurs je tarde à être en avance dans ce domaine Faut jamais dire toujours mais ça fait trois jours que le téléphone saigne. Quand la vérité plie sous le poids des non-dits, Quand on apprend que même les sentiments ont un prix, Quand aucun des deux ne veut faire son mea-culpa Quand on voudrait tous verser des larmes, mais elles ne coulent pas Quand ce ne sont plus les mots mais le silence qui tue, Quand l’amour tue et l’amertume se mue en vertu C’est que le cœur n’a pas de parole, Si près de nous il y a la haine Les mots d’amour n’engagent que ceux qui les retiennent Ça fait maintenant deux heures que je plane, deux heures que je rêve, Deux heures que ce mouvement est immobile Elle n’est pas de celles qui s’en vont ou qui n’arrivent jamais Elle est de celles à qui l’ont promet Son regard me l’a dit, sa gestuelle me l’a dicté Son corps me l’a transmis et ses lèvres me l’ont montré Ça fait maintenant deux heures que je sais que ça va le faire, La nuit commence à peine, mais j’aimerais déjà revenir en arrière…
4.
Je vois des anges et des spectres, des peaux blanches et mat, Des sons, des lettres et ta trace au rasoir Je vois le maître, le guide, pour qui la dépendance est importante Je suis la pluie, il est le traître Et je m’écarte du chemin, la plume prend le contrôle, Envies, désirs de mort incontrôlables, Agressivité notoire, sombres trottoirs, Clopes et malabars, bières dans les bars Et les mécréants se tiennent à l’écart, matent dans le noir Lancent des regards et des regards. La peur se lit sur leur visage Mais l’envie de sauter la barre les ronge Un pas de plus dans la vie Un pas de plus dans l’oubli Rallume le spliff il est éteint, Les nerfs à vif il était temps Je vois la marque au fer écarlate au purgatoire Je vois des entités disparates qui se déclarent Je vois la fleur de la liberté qui pousse, qui pousse, Qui lutte, qui chante, qui meurt et puis qui repousse Et je sais que les temps sont finis, pas les mesures Il nous restera toujours une voix, une voie d’accès Comprends-tu qu’on n’arrête pas la vague, la mort non plus Comprends-tu qu’on n’arrête pas la dague, la main non plus Comprends-tu qu’on n’arrête pas le vent ? Comprends-tu qu’on n’arrête pas le chant ? Comprends-tu que je suis amoureux et prêt à mourir ? Comprends-tu que je suis valeureux mais que j’ai peur du pire ? Comment t’es-tu trouvée ce soir ? Étais-tu belle à en saigner ? T’as dû en fermer des gueules… Et moi je me suis réveillé seul.
5.
On dit que les mecs sont des causes de tension On dit qu’avec leur mec les meufs ont la pression Toujours à la recherche de nouvelles sensations Un vrai mec ne résiste pas à la tentation…c’est vrai. Ma femme, elle se pose des questions Quand elle entend le réveil sonner sur un morceau de B. Caldwell, 7h15 elle me tourne le dos J’ai l’impression qu’elle doute quand je lui répète qu’il n’y a qu’elle Ok, elle et Esther, Janis, Lauryn, Diana, Aretha, Curtis, Marvin Un polygame du son ça doit pas être évident à vivre A la longue elle va peut-être trouver ça chiant Au fond d’elle, elle est sûre que je vais serrer Elle comprend pas que c’est pas les meufs que je vais chiner Allez, faut que je me lève, une longue journée m’attend Mais dans la tête j’ai déjà ce groove obsédant Show me the way to the next whiskey bar, No don’t ask why, no don’t ask why Show me the way to the next whiskey bar, I tell you we must die… En sortant de la douche, Il est 9h12, je suis à la bourre et j’ai qu’une seule chanson à la bouche Affairé, apprêté, sapé de la tête aux pieds Je suis opé, je vais traîner chez mon disquaire préféré Pour hésiter entre nouveautés et vieille soul, Quand il me balance un vieux Groover ça me rend fou 15h19, on m’attend déjà au studio Mais qu’est-ce qu’on ferait pas pour D’Angelo ? Après une longue séance on va décompresser au club C’est V.I.P, à ce qu’il paraît y’aura de la meuf… Mais j’en n’ai rien à foutre, Laisse moi avec mon cocktail et me saoule pas ce soir c’est Side qui mixe A l’allure du BPM tournent les spotlight Et mes potes se fightent pour des zouz, Pendant ce temps-là je suis dan mon trip Je ne rends pas les regards ce soir, il se passe trop de choses au fond de mes tripes Show me the way to the next little girl, No don’t ask why, no don’t ask why Show me the way to the next little girl, I tell you we must die… A feast of friends ou bien H.N.I.C, A ton étoile ou Wild is the Wind, Les deux guitares, Stairway to heaven, Les charognards, Power of the Gospel. Toutes mes références y passent, mais y’a qu’un son qui reste Qui squatte mon cerveau, qui tourne sans cesse Un pur son, le genre envoûtant Un son qui berce ta journée, que t’as envie d’écouter tout le temps Quand je rentre chez moi elle dort déjà Il est 5h du mat’ je ne la réveille pas, je me glisse dans ses bras Son parfum me rappelle Que ce que j’aime avant tout dans la musique c’est la partager avec elle On dit que les mecs sont des causes de tension, On dit qu’avec leur mec les meufs ont la pression Toujours à la recherche de nouvelles sensations Aujourd’hui dans ma tête j’ai eu un putain de bon son… Le mien.
6.
Dors 04:35
Où vont les ombres quand la nuit tombe ? Existe-t-il une vie après la mort ? C’est avec le sourire que tu m’observes T’as pas envie de rentrer, je le devine à ton regard Alors marchons encore un peu, J’essaierai de répondre à tes questions aussi clairement que possible. Mais je ne te dirai pas pourquoi cet homme dort sur un banc Ni pourquoi les gens le regardent méchamment. Tu te demandes ce qu’attend cette femme sur le trottoir L’amour sans doute, et la tendresse aussi. Tu ignores pourquoi ils sont trois à frapper un seul homme Le pauvre est le perdant d’un triste jeu. C’est triste je m’efforce de te cacher ces choses Que tu découvriras toi-même tôt ou tard. Te dire la vérité ? Je n’en ai pas le courage C’est pour ça que même dehors je préfère encore que tu dormes Dors, dors mon amour, dors Et surtout ne regarde pas Ferme les yeux et n’aie pas peur de rêver Car le monde qui t’est caché est trop dur à aimer (X2) Ils étaient bien nombreux dans le wagon A ne rien faire d’autre qu’écouter crier la fille Non, ce ne sont pas des lâches, Ils attendaient seulement Superman, Spider-man ou quelqu’un d’autre en bleu et rouge. Bien sur que les héros existent, ainsi que la justice, Sinon comment crois-tu que l’on vivrait en paix ? Nous sommes libres égaux et frères, Les bons finissent au Paradis et les méchants en Enfer, à ce qu’on m’a dit. Avec ta maman c’est complexe On s’aime toujours, mais pas comme avant En tous cas toi, on t’aimera toujours. Un ange passe… Il se fait froid et tard, Et t’as envie de rentrer je le devine à ton regard Rentrons à la maison et je te raconterai des histoires Et j’attendrai sagement que tu t’endormes, car tu es si belle quand tu… Dors, dors mon amour, dors Et surtout ne regarde pas Ferme les yeux et n’aie pas peur de rêver Car le monde qui t’est caché est trop dur à aimer (X2) Tu ne savais pas que l’amour meurt, Tu ne savais pas que la mer tue Tu ne savais pas que ta mère pleure Tu ne savais pas que l’amertume était sœur de la solitude Tu ne savais pas où vont les ombres quand la nuit tombe Ou s’il existe une vie après la mort. Je ne le sais pas non plus, mais je ne vais pas tarder à le savoir Je te le dirai s’il n’est pas trop tard. Pardonne moi de t’avoir menti Mais j’estime qu’à cinq ans tous les enfants doivent encore croire… Que la vie est belle, que la paix est simple, Et que tous les rêves sont possibles. Souviens-toi que le Paradis est accessible. Si tu en vois un coin sur Terre, n’oublie pas ta valise Le mot de la fin sera toujours celui qui suit Alors n’oublie pas celui-ci : N’attends pas de mourir pour vivre. Vis, vis mon amour, vis Et surtout ne me pleure pas Choisis un homme, un vrai, et n’aie pas peur de l’aimer Parce que les princes charmants sont plus faciles à rêver
7.
Badou riant avec maman dans la cuisine, Cette inconnue rencontrée dans le RER, Ma sœur, mon oncle, mon grand-père, ma grand-mère, Et ce mouvement mené par Martin Luther King. Toutes ces manifs fédératrices porteuses d’espoir, Et Balavoine invectivant le futur président, Tout cela me manque et je dois te dire sincèrement De toi à moi je donnerais cher pour les revoir. Les souvenirs dont on aime sentir le parfum, La mélodie, la poésie, la vérité, Et nos espoirs, ces rêves qu’on aime à partager Les discussions d’hier, les baisers d’aujourd’hui, les souvenirs de demain. Les nuits d’amour et leur étreinte qui nous enivre, Tous ces français qui s’aiment en ce mois de juillet 98, Tout cela me manque et avec impatience j’attends la suite Car ces trop courts instants, je donnerais cher pour les revivre. Redonnez-moi la foi, la foi d’y croire, Redonnez-moi l’espoir une dernière fois. La nostalgie m’enterre, vais-je y survivre ? Pour revoir et revivre je donnerais cher… Et surtout pour revoir, pour effleurer ton cœur, ton corps, ton âme J’abattrai les montagnes, je rameuterai les hommes, je trouverai les armes, Je braverai la Mort, je ferai couler le sang, la sueur, les larmes Et j’écrirai encore tous mes remords pour te crier à quel point j'ai mal
8.
J’aime qu’on me dise « après la France, Dans le port d’Amsterdam y’a des marins qui dansent » Et ça sent la morue…derrière les vitrines Mais avant tout ça sent la rue, ça sent l’héro, ça sent l’urine man ! Rien à voir avec le bled en été Sur les trottoirs à Bamako on fait couler le thé Et on refait le monde comme si on en était L’alcool et les jeux d’argent sont cachés derrière les portes sombres A Londres, ça va partir en Sound System Avec le couteau dans la poche on est plus zen Les punks et les yuppies ont pillé les tavernes Et ça sent la bière sur le zinc de la City à Camden Oooh !! Il faut que tout le monde s’éclate Il faut que ça parte en couille dans les bars et les boites C’est la nuit au moins quelque part dans le monde Alors danse ! Danse ! Alors danse ! Alors danse avec les ombres Refrain Aqui se bebe una mentira Aqui se muere el Cuba libre Se fue de viaje Marijuana De Puerto Rico a Santa Anna Los que bailan son los que viven Los que cantan son los que siguen Vamonos de este munto hermano Vamonos y dame la mano J’aime quand c’est la nuit en Europe Il flotte comme une odeur de psychotrope Mes potes veulent esquiver le brassard de capitaine de soirée Tout le monde se dit « Pas ce soir enfoiré ! » Dehors ça sent la mousse du Kadoc au Pacha Et le rhum à la Casa de la mùsica Lo que paso paso entre tu y yo Soirée salsa, Habana, cuba Libre, baila ! Hey yo Mastamike ! Toi qui es majeur achète les bouteilles Et viens nous rejoindre sur le gratte-ciel C’est encore de là-haut qu’on voit mieux la skyline, On pourra savourer NYC by night, men ! Je te parle de ce que j’ai vu, de ce que j’ai senti Des odeurs de la rue, des ambiances de la nuit Y’a pas de frontière si tu veux t’ambiancer Mais n’attends pas que le jour se lève si tu veux danser Refrain Aqui se bebe una mentira Aqui se muere el Cuba libre Se fue de viaje Marijuana De Puerto Rico a Santa Anna Los que bailan son los que viven Los que cantan son los que siguen Vamonos de este munto hermano Vamonos y dame la mano Este pajaro ya no vuele Es un humo que ya no huele No me digas que vuelve el pibe Aqui se muere el Cuba libre Esta cruz es de una ventana Es la luz que se lleva al alma La del silencio que me mira Aqui se bebe una mentira Eso es un son...companero Eso es un son...vamos
9.
A la main tendue j’ai toujours préféré le dialogue, Aux sourires j’ai toujours préféré la parole. Aux promesses j’ai toujours préféré les preuves, A la facilité j’ai toujours préféré l’épreuve. A la nationalité j’ai toujours préféré l’identité, Au Paradis j’ai toujours préféré la Vérité. A la règle, j’ai toujours préféré le libre arbitre, Et à la merde que vous fabriquez j’ai toujours préféré la musique. Donc il n’est point de vues que nous ne partagions, La guerre est déclarée, je pars au front. A la soupe j’ai toujours préféré le crachat, En état de conscience…modifié. Au donneur de leçons j’ai toujours préféré l’inculte, Et à votre vue Monsieur, j’ai toujours proféré l’insulte. A l’attaque frontale j’ai toujours préféré l’usage du « vous », Je ne « vous » respecte pas cependant. J’aurais tant aimé vous tutoyer, Mais je sais que si je vous dis « tu(e) », vous tuerez. Donc il n’est point de vues que nous ne partagions, La guerre est déclarée, je pars au front.

credits

released March 24, 2014

Réalisé par Mitch Olivier (Alain Bashung, Renaud, Dax Riders, Brigitte Fontaine, Olivia Ruiz…)

Avec Stéfane Goldman (guitare), Noël Assolo (basse) et Franck Mantégari (batterie)

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Mihuma Paris, France

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